• En ce moment je discute avec mon psy de ce qu'un récent évènement m'a procuré. Car j'arrive enfin, depuis quelques semaines, à exprimer ce que je ressens. C'est un trigger, qui me rappelle tant de choses. Tant d'effroi et de tristesse, de dégoût et de haine. C'est un bouton sur mon cerveau. J'avais mis un voile sur ce que je ressentais afin de ne pas aller mal. C'est un traumatisme ça ? Quand tout se bloque pour que je puisse continuer, c'est car c'est traumatique ? C'est dur comme mot non..? Tout ce que je sais c'est que j'en souffre. Et il y a eu tellement d'évènements qui ont créé cela. Et aucun de mes agresseurs ne comprend les conséquences que cela a pour moi. Ils ne reconnaissent pas ou ne comprennent pas. "Elle (je ne précise pas qui) m'a dit que c'était un traumatisme pour toi, mais c'est pas vrai hein? C'est pas possible." Si, c'est vrai. Mais je ne l'ai pas dit. Ni à toi, ni au juge. Combien ma sexualité a été fiasco ? Combien mon dégoût pour moi même a été gigantesque ? Combien mon égo en a pris un coup, combien ma confiance en moi a chuté ? Combien me suis-je détesté ? "On peut être ami, c'est pas si grave. Je suis désolé." Si, c'est grave. Regarde mon corps. Regarde ce qu'il en est. Regarde ses douleurs. Regarde ces restes. Regarde tes envies morbides. Regarde la blessure qui n'est toujours pas soignée. "Je suis désolé, je ne suis pas comme ça, tu me connais." Oui, je te connais. Et tu es capable de dire ces horreurs visiblement. Venant de ta part, c'est affreux, horrible, à vomir. Comprends comme je vois ma beauté. Comprends que je ne veux pas de ça. Comprends que ce que tu as dit a détruit mon image de moi. Comprends que tu n'avais pas à dire ça. Comprends ce que cela procure chez moi. "J'avais des idées évasives, j'ai pris l'habitude." L'habitude de quoi ? Réfléchit à ce que ça me procure. Réfléchit à quelle souffrance j'ai dû faire face. Réfléchit à ce que tu as fait. Réfléchit à ce que tu as fait de mal. Réfléchit à ce que tu peux faire.

    Ce n'est pas ce que je voulais écrire. Je reprends. Cette dernière personne, je vais la rencontrer bientôt. Pour lui exprimer certaines choses. J'ai peur. Mais je ne peux rien sans ça, en tout cas c'est l'impression que j'ai. C'est la seule chose que je vois en ce moment, la seule chose qui m'aiderait un peu. J'ai peur de lui, mais aussi peur de moi. Je me connais, je ne suis pas simple et encore moins expert en communication. Je suis vulgaire et je parle vite, je pleure facilement, et je sais que je vais pleurer. Quand j'en parle à mon psy de cet évènement, j'en parle presque sans sentiment. Jusqu'à ce qu'il me rappelle de retourner un peu dedans, de ne pas oublier d'écouter mes besoins. Je pense aussi. Il faut que j'arrête de parler avec des faits, de possibles. Je dois aussi parler de ce que je ressens. Quitte à blesser. Mais je ne veux pas le blesser. Je n'ai pas envie de nuire aux autres. Je veux juste aller bien et arrêter de subir les actions des autres. J'ai peur d'y aller.

    C'est marrant, ça fait plus d'un an que je travaille avec mon psy pour me construire une sécurité afin de pouvoir enfin aller en profondeur dans ce traumatisme. Eh bien, il y a toujours quelque chose qui s'ajoute. Enfin...

    J'ai envie de pleurer. J'ai envie que tout ça n'existe pas.

    Mahomi


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  • Je ne vais pas bien. Je ne sais pas de quoi j'ai besoin. Douleur. Douleur Douleur Douleur Douleur Douleur. Douleur Douleur. Douleur. Envie. Bien être. Sourire. Amour. Solitude. Solitude. Douleur. Amour. Je suis amoureux. Amoureux de la vie. Du sourire. De l'amour. Amoureux de toi. Amoureux de lui. Amoureux. Tellement d'amour que je ne pourrais jamais partager. Solitude. Je dois m'y faire. Avec ou sans moi. Le monde s'y fera, avec ou sans moi. On s'y fera, avec ou sans moi. Tu réussiras, avec ou sans moi. Besoin de soi. Solitude. Envie de toi, de lui. De ça. De vie, de sourire et d'amour. Envie de liberté, de réussite propre à soi, de développement, de bonheur, d'accomplissement. Envie d'effroi, de pentes, de pleurs, d'échecs et de peur. Envie d'encouragements, de remontés, de gouttes, d'essais et de cris. Détresse. Peur. Lâcheté. Lâche. Solitude. 

    Je suis Amoureux de la vie. Solitude. 

    Mahomi

     

    Note de plus tard ; j'ai écrit, j'ai relu. Je me  comprends, mais insensé.


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  • Envie de me faire du mal. De me lacérer le visage. Comme en mars. Comme souvent cette année. Mais que faire ? Ca m'apportera plus de problème qu'autre chose. Et ça fait mal de se faire du mal putain. Mais j'ai envie que ça s'arrête. Je veux pas de tout ça, j'ai jamais rien demandé. Et pourtant c'est là. J'en suis bien content parfois, parce que c'est cool. Mais d'autres fois...

    D'autres fois oui, c'est là. C'est là. C'est du valoir. C'est idiot. C'est insensé. C'est juste putain de là, de l'acquis. De l'acquis qui m'a valu tellement de chose. Tellement de mal être.

     

    Et j'ai regardé ce film. About time. Pour la deux ou troisième fois. Mais je me souvenais pas de tout. Et surtout pas de ce passage ci. Qu'il vit ses jours une deuxième fois, redécouvrant la beauté de chaque moment. Certain moment que j'ai trouvé désagréable à regarder, comme la fois où il était très désagréable avec la personne à la caisse. Mais, mais... finalement j'adopte parfois cette idéologie pendant mes journées. Tout est beau. Tout est sensible. Ces jours où je suis hyper-sensible et où je vis et ressens tellement de choses, de belles choses. Je me vois, avec mes écouteurs et une musique qui me hype. Et je danse dans la rue, en marchant. Je chante sans bruit, et tourne sur moi-même. Ces jours où tout semble juste. Malgré tout, malgré moi, malgré ce que j'ai vécu.                             Tout semble acceptable, acquis, compris. Mais obtient une valeur qui fait que je suis la personne que je suis à cet instant. Et tout est logique. Les bons comme les mauvais.

    Et voilà, comme ces derniers jours. J'ai des piques de détresse et de bonheur. De pleur, de peur. De compréhension et... je sais plus.

    J'ai mal. Je suis perdu. Je ne sais plus quoi faire. Je suis absurde.


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